La lettre de l’Université Paris Lumières – Mai 2022
L’édito de Fabienne Brugère, présidente de l’UPL
« La ComUE Université Paris Lumières s’est forgée à travers une conception inclusive du savoir et un attachement à la notion de « service public ». D’un point de vue organisationnel, elle s’affirme de plus en plus comme un pôle de projets. La démarche avait été engagée lors du Programme d’investissement d’avenir – PIA3 ; L’UPL avait alors été lauréate de deux projets : l’EUR ArTeC – pour la recherche-création en master et doctorat – et le NCU Soskilled – au service de la réussite étudiante en licence. Les réflexions se sont poursuivies en 2021 autour de l’AAP « ExcellenceS sous toutes ses formes » dans le cadre du quatrième plan d’investissement d’avenir – PIA4. L’UPL a déposé le projet « Fabrica Mundi » ; elle a à nouveau été auditionnée par un jury international, dans le cadre de la seconde vague, le 11 mai dernier. Nous espérons bien sûr une issue heureuse qui permettrait à notre site de « respirer » et d’être reconnu, de monter de nouveaux projets de recherche et de formation sur des thématiques qui nous sont chères.
Il existe une réelle volonté collective des membres fondateurs et des associés de travailler ensemble, de faire croître Paris Lumières à travers les initiatives des uns et des autres, la finalité d’un soutien renouvelé aux deux universités mais aussi d’un dialogue de la science avec la société et de la pratique de l’interdisciplinarité.
L’année universitaire qui se termine a permis de porter l’UPL vers un travail collectif autour du projet Fabrica Mundi, de bénéficier d’une subvention du Ministère de la ville pour amplifier notre rapport aux territoires issus des quartiers prioritaires de la ville et à leurs associations, d’envisager une nouvelle localisation du Collège international de philosophie afin de créer davantage de synergies avec l’UPL et ses communautés, d’intégrer le programme PAUSE visant l’accueil d’artistes et d’archéologues afghans. Elle a aussi permis de poursuivre des missions que nous souhaitons amplifier, mieux définir collectivement : les appels à projet recherche, les contrats doctoraux et post-doctoraux, la gestion du NCEP avec les établissements membres Paris 8 et Paris Nanterre, un entreprenariat étudiant de plus en plus orienté vers l’économie sociale et solidaire, l’intégration de la justice de genre.
Quels que soient les résultats du PIA4, il nous faut nous projeter vers le futur de la ComUE dès la rentrée universitaire 2022-2023 en espérant que nous pourrons amplifier cette réflexion sur le monde qui est celle des sciences humaines et sociales, à la fois à travers l’expertise et la critique. »
Fabienne Brugère

Fabienne Brugère_crédits Amir