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Projet NEST – Retour sur les mobilités des chercheurs : témoignages

 

Depuis septembre 2021, la ComUE Université Paris Lumières propose des bourses de mobilité dans le cadre de sa participation au projet européen de recherche « Networking ecologically Smart Territories  » – NEST. Ce projet qui rassemble un large éventail de sciences humaines et sociales vise à ré-interroger les rapports aux territoires et au numérique dans une perspective écologique.

Plusieurs doctorants et enseignants chercheurs ont bénéficié de ces financements.

Découvrez le 1er témoignage sur ces mobilités, sous forme d’un « 3 questions à ».

 

3 questions à Bahia Guellai, Professeur des universités en psychologie du développement

 

Bahia est partie deux mois l’été 2022 à Dublin dans le cadre du projet NEST lorsqu’elle était Maitre de conférences à l’Université Paris Nanterre. Elle a été accueillie par les services de la ville de Dublin (Dublin City Council) qui l’ont mise en contact avec des volontaires pour effectuer sa recherche sur les relations entre l’humain et les robots. Celle-ci rentrait dans le cadre des activités scientifiques du WP2 « Existential Territorial Laboratories – Locality and Noodiversity ».

 

Quelle était votre motivation pour effectuer ce séjour de recherche ?

=> Cette possibilité de mobilité me permettait de compléter une étude en collaboration avec Mme Vanessa Nurock et pour laquelle nous avions obtenu un financement UPL en 2020. L’idée était de réaliser une expérience auprès d’adultes pour évaluer la manière dont ils perçoivent des agents robotiques versus humains, et s’ils ont certaines attentes concernant les comportements sociaux et moraux des robots humanoïdes. La mobilité nous permettait de comparer les données récoltées en région parisienne auprès d’adultes âgés entre 18 et 65 ans avec des données récoltées en Irlande (Dublin). En parallèle, une collaboration avec des collègues de la National University of Singapore (Dr. Nina Powell et le Dr. Jennifer Ang) nous permettait d’ajouter une population d’adultes à Singapour, donnant une dimension comparative inter-culturelle à notre étude.

 

Une fois sur place, qu’avez-vous fait exactement ? 

=> Une fois sur place, j’ai adapté le protocole que nous avions mis en place en France à la population irlandaise. J’ai ensuite recruté des adultes entre 18 et 62 ans (N= 29, 10 femmes), à qui j’ai proposé de passer une courte expérience sur ordinateur en enregistrant leurs réponses à l’aide d’un enregistreur audio.

 

 

Qu’en avez-vous retiré pour votre recherche ? Quelles sont les suites ?

=> Pour le moment, nous n’avons pas trouvé de différence dans les réponses données par la population irlandaise comparativement à la population française. Nous espérons observer des différences avec la population singapourienne. Pour la suite, nous souhaitons reprendre le protocole et le développer en ajoutant des scénarios mettant en scène d’autres types d’IA auxquels les citadins peuvent être confrontés dans leur quotidien comme des drones, ou des applications type Chatbox…

 

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This project has received funding from the MSCA-RISE programme under grant agreement No. 101007915

 

 

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